Chaïm Weizman - Хаим ВЕЙЦМАН

Publié le par Yvan

Chaïm Weizman - Хаим ВЕЙЦМАН

Le premier président d’Israël, Chaïm Weizman est né en 1874 à Motol, petit village biélorusse, situé au district de Kobrin (goubernia de Grodno). Déjà à l’âge de 11 ans, il a écrit une lettre «politique» à un des ses professeurs de l’école, où il plaidait ardemment pour l’idée qui l’obstinait: les Juifs doivent rentrer à Sion. Adulte, il devient un des leaders du mouvement sioniste, président de l’Organisation Sioniste Mondiale dans les années 1920-31, 1935-46.


Pourtant, avant de devenir homme politique, Chaïm Weizman s’est fait un nom en qualité de chercheur en chimie (il avait fait ses études en Russie, en Allemagne et en Suisse). Au cours de la Première guerre mondiale il a inventé un nouveau procédé de production de l’acétone nécessaire pour la fabrication des munitions de guerre. Le gouvernement britannique a beaucoup apprécié l’invention de Weizman, ce qui a permis à ce dernier d’établir de bonnes relations avec les hommes politiques britanniques et de les faire intéresser par les idées du sionisme. En 1917, le gouvernement britannique publie «La Déclaration de Balfour», où il s’engage officiellement à contribuer à la formation, en Palestine, «d’un foyer national pour le peuple juif».

Ayant obtenu plus de 100 brevets dans le domaine de chimie, Chaïm Weizman, sur la terre retrouvée, portait une attention particulière à la construction des écoles et des universités. C’est lui qui a mis la première pierre dans le bâtiment de l’Université Juive. Le 15 mai 1948, lorsque le monde entier a appris la nouvelle sur la déclaration d’indépendance du nouveau Etat Israël, Chaïm Weizman, premier président d’Israël, avait 74 ans. Il est mort le 9 novembre 1952. Le tombeau modeste de Weizman situé à Rehovot, dans le jardin de l’institut de recherche qui porte son nom, est visité, tous les ans, par des milliers de pèlerins. Les compatriotes et parents du grand homme politique n’oublient pas non plus sa patrie - Motol, le petit village biélorusse où l’on se souvient, également, de son compatriote.

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